Mesdames, messieurs, chers amis,
D’abord je ne sais pas si je dois commencer en vous disant : « Ce n’est pas sans une certaine émotion » ou bien « c’est avec une émotion certaine », que je m’adresse à vous pour la dernière fois ce soir. Je vous laisse le choix de la formule que vous préférerez, puisque de toutes façons, les deux veulent dire la même chose ;
quoiqu’il en soit, ne soyez pas inquiets, j’ai tout prévu.
Me voici donc arrivé au terme d’un bail de dix-neuf années bien remplies sur lesquelles je reviendrai plus longuement juste après, quand j’aurai d’abord remercié mon prédécesseur Gilles Rouiller (que je salue) de m’avoir permis de « mettre le pied à l’étrier » en venant me chercher en mars 2001, c'est-à-dire juste à la date de ma mise en retraite professionnelle. Aussi, après cet enchaînement sans transition à l’époque, cette fois l’heure est venue de penser un peu à moi, et ce n’est pas une décision brutale liée au découragement ou à la saturation, je vous l’avais déjà dit l’an dernier, puisque dès 2014, j’avais dit à mon équipe que ce serait mon dernier mandat.
Alors, comme le veut la déontologie préélectorale, je ne vais pas vous faire un bilan de l’année écoulée ,et encore moins vous parler des projets futurs et pour cause, mais plutôt, pour cette dernière, revenir avec quelques chiffres et quelques exemples à la fois, sur mes trois mandats et vous livrer mes impressions, mes réflexions, mes moments forts, ce qui m’a marqué dans le bon sens et parfois dans le moins bon et j’essaierai de vous donner humblement et modestement mon avis sur ce qu’il faudrait changer pour permettre aux élus, dont principalement aux maires de nos communes d’exercer leur mandat avec beaucoup plus d’envie et de motivation.
D’abord ce mandat doit être un engagement personnel dont on connaît à peu près tous les contours lorsqu’on le prend. On en connaît les conditions, on en connaît les avantages, s’il y en a, il faut bien les chercher, mais surtout le poids et les inconvénients, on en connaît la durée, on en connaît les difficultés et la complexité. On s’engage avec une équipe dans une profession de foi sur un programme que l’on propose à la population.
Cet engagement génère des attentes légitimes qui nécessitent beaucoup de communication et une grande transparence, toutes les deux permanentes. Il ne s’agit pas pour autant de remplir obligatoirement tous les objectifs fixés car le chemin sera souvent pavé de mauvaises intentions mais s’ils ne sont pas atteints, il faudra rendre des comptes, expliquer et en donner les raisons, c’est tout simplement une question de respect vis-à-vis de nos administrés. Ce qui est fondamental, c’est d’être loyal et de ne pas mentir.
Mais les maires ont-ils tout ce qu’il faut à leur disposition pour exercer toutes leurs responsabilités en toute quiétude et avec une trousse à outil bien complète ? La réponse est assurément non ! Aussi la réforme du statut de l’élu local envisagée par le gouvernement ne doit pas être une réformette et ce n’est pas de mon point de vue, pour des raisons d’indemnisation. Non il faut donner aux maires un vrai statut digne de ce nom qui leur donne vraiment les moyens d’agir en toute confiance et qui rende la fonction attractive alors qu’elle est actuellement plutôt répulsive à tel point qu’il est probable que certaines petites communes n’auront pas de candidats. Cherchez l’erreur !
Que demandent les maires ? oh, ils ne sont pas si exigeants, simplement qu’on leur donne les moyens d’agir, je le répète, mais surtout qu’on leur fasse confiance. Certes, sur les quelques 36000 maires de France, certains ont pu faillir, se tromper, faire des erreurs, engager des projets controversés, voire faire passer l’intérêt particulier avant l’intérêt général, mais sans les excuser ils sont une infime minorité. Ce n’est pas le cas de la très grande majorité d’entre eux qui ont toujours œuvré dans l’intérêt général avec dignité, impartialité et intégrité. Ce qu’ils demandent, c’est une administration beaucoup moins « flicante » (pardon pour ce terme) avec moins de normes et plus de simplicité. Une administration qui soit facilitatrice, c’est le Président de la République lui-même qui l’a dit et répété à plusieurs reprises. D’ailleurs cette expression de services facilitateurs, je l’avais déjà utilisée dans mon discours d’il y a deux ans. Mais à l’évidence, monsieur le Président, vous n’avez pas encore été entendu par tous les services de l’Etat, et c’est bien dommage. J’ajoute bien sûr que faire confiance ne signifie pas qu’il faut laisser faire tout et n’importe quoi et qu’il est normal que le contrôle soit exercé mais dans une relation de partenariat et non dans un contexte de défiance ou de « c’est moi qui ai forcément raison » car c’est la loi et vous avez forcément tort car c’est comme ça !
Je vous avoue que cette administration trop lourde, voir pesante, souvent injuste, en tous les cas souvent injustifiée, frôlant parfois le ridicule, faisant même preuve d’abus de pouvoir, et je pourrais vous donner des exemples, nombreux, cette administration m’a très souvent contrarié, exaspéré, voire mis en colère.
Je souhaite que cela change vraiment et il y a urgence!
J’en viens maintenant aux moments forts de ces mandats et d’abord à ces catastrophes qu’ont été les incendies de maisons chez Mr et Mme Delalande rue de la Charmille et chez Mr et Mme Hardouin, rue d’Isoré avec une famille à reloger. Je pense aussi à ces drames avec tout particulièrement les décès accidentels des jeunes Louis et Thomas, sans oublier tous les autres accidents de circulation dont certains ont concerné des bellimontois comme encore tout récemment, sans oublier les obsèques de Blaise suivis par une foule énorme probablement jamais vue dans le centre-bourg noir de monde entre l’église et la mairie.
Dans d’autres situations moins graves, je me revois encore un matin à 8 heures à Montour, essayant de jouer les médiateurs et faisant le tampon entre les gens du voyage et la dizaine de gendarmes à la fois de la compagnie et du PSPG qui s’invectivaient et s’affrontaient heureusement verbalement, mais l’affrontement physique n’était pas loin (juste quelques cailloux) et essuyant au passage des volées d’injures et de noms d’oiseaux aussi bien par les hommes et les femmes que par les enfants du campement. Toujours concernant les gens du voyage et je m’arrêterai là pour ne pas stigmatiser outre mesure sur ce sujet oh combien sensible, et bien que, comme d’autres collègues, cette population m’aura aussi souvent bien accaparé, je garderai en particulier le souvenir d’un soir à 23 heures où dans un terrain proche du stade de football, rue du Ruau, dans les phares de ma voiture, j’ai dû accompagner un vétérinaire auquel j’avais demandé de venir euthanasier un cheval agonisant pendant que les gendarmes ceinturaient son propriétaire, en large état d’ébriété, qui ne voulait pas admettre qu’il fallait mieux abréger au plus tôt, les souffrances de son animal.
Vous n’échapperez pas non plus à une longue liste de conflits de voisinage pour lesquels j’ai souvent tenté de jouer les conciliateurs, sans forcément le faire toujours avec succès.
Oui mesdames messieurs, le saviez-vous : les coqs chantent fort et parfois tôt le matin, les ânes braient la nuit, les grenouilles croassent le soir, les chiens aboient, ça c’est beaucoup plus courant, les chenilles processionnaires tombent dans le jardin du voisin car les branches passent par-dessus le mur ou la clôture, même les feuilles du voisin peuvent tomber dans votre jardin et alors qui doit les ramasser ? Je vous le demande.
Il m’a fallu aussi courir souvent après les animaux errants, surtout les chiens la encore le plus souvent, et souvent le soir ou le week-end c’est plus drôle, récupérer des chats, voire des chatons, mais cela a pu être aussi des vaches égarées dans le bocage du Véron, des chevaux sortis de leur pré dans la nuit vers la Tranchée, et encore plus original, attraper un bélier sorti de son enclos pour aller faire un tour sur la départementale au rond-point de la Roche Honneur et même essayer de rattraper un cochon tombé d’une camionnette dans le virage de Coulaines, sans que le conducteur s’en aperçoive tout de suite.
Reportage photo Benoît Gatefait
Par ailleurs, avec le bruit des tondeuses dont certaines peuvent fonctionner malencontreusement en dehors des heures autorisées, mais oui ça arrive, d’autres nuisances se font jour comme les pompes à chaleur ou les tours antigel ou le brulage des déchets verts à l’air libre. Et que dire encore des dépôts de déchets sauvages. Alors, attention au respect des règles et de vos voisins car il serait dommage que notre société s’américanise en devenant de plus en plus procédurière. On en prend hélas le chemin !
Bien sûr sans m’étendre davantage je ne peux passer sous silence ces quelques dix-huit mois qui m’ont bien pourri la vie pendant lesquels aura duré le dossier de Pontourny. Etre victime d’injures, d’insultes, de chantage, de menaces heureusement restées verbales, être harcelé le jour, la nuit, le week-end est d’autant plus injuste, insupportable voire traumatisant, que ceux qui sont à l’origine du projet vous trompent, je peux même dire vous mentent et que vous êtes totalement étranger à une décision qui ne vous appartient pas et que vous ne maîtrisez pas.
Je remercie une dernière fois encore celles et ceux qui m’ont soutenu dans cette dure épreuve et qui se reconnaîtront même si je dois vous l’avouer, malgré ça et malgré eux je me suis senti souvent bien seul dans cette affaire Même si ma colère est retombée aujourd’hui, heureusement, je ne souhaite à aucun collègue d’avoir à vivre des moments pareils mais n’oublions pas d’une part ni les investissements très importants et qui n’ont servi à rien ni d’autre part sur le plan social les dégâts occasionnés par les personnes qui y ont laissé leur emploi. Un projet fait dans la précipitation, des mensonges inacceptables, des dépenses inconsidérées, des conséquences insupportables, voilà comment je qualifierais cette erreur politique !
Heureusement, ce ne sont pourtant pas ces événements là ou ces situations là que je retiendrai comme les faits les plus marquants de mes mandats car je veux surtout en retenir le positif. En premier lieu, car pour moi l’action d’un maire et de son conseil doit d’abord et surtout se caractériser par du concret et le projet auquel je tenais le plus à cœur a été réalisé en 2011 avec la construction de l’école primaire du Pain Perdu. Débuté autour d’une table en 2008 dans une réunion de travail réunissant bien entendu les enseignants et tous les intervenants pour recenser tous les acteurs et surtout leurs besoins, leurs attentes, leurs souhaits ; il aura fallu bien d’autres rencontres ensuite pour finaliser ce projet qui aura mis presque deux ans avant de voir le jour et un peu plus d’un an de construction avant d’être inauguré à la rentrée de septembre 2011. Un bâtiment de neuf classes aux normes de Haute Qualité Environnementale avec une salle des arts, deux salles pour les enseignants, une salle de psychomotricité, des salles de rangements et un bâtiment pour les intervenants de l’Association pour le Soutien à l’Intégration Scolaire et Sociale afin que notre école puisse continuer à jouer ce rôle auquel nous tenons tant d’être un modèle d’école de l’inclusion. A noter également que cette construction nous a permis depuis d’accueillir le périscolaire, ce qui n’était pas possible auparavant.
Pour ne pas entrer donc dans un bilan exhaustif, je vous l’ai dit, je ne citerai que cet exemple d’une construction faite surtout pour les enfants, et je l’espère bien, qui servira à plusieurs générations d’écoliers.
Pour le reste je vous laisse juge des transformations réalisées sur l’ensemble du territoire communal, qu’elles concernent les bâtiments publics, les réseaux, la voirie et les aménagements de sécurité routière, les aménagements paysagers ou d’accessibilité.
Des autres moments forts je retiendrai principalement :
-la mise en place du conseil municipal des jeunes, qui vient d’ailleurs d’être renouvelé, avec la nouvelle équipe qui est derrière moi et qui est pour moi et surtout pour eux un véritable exercice d’apprentissage de la démocratie qui ne peut que leur inculquer des valeurs de citoyenneté dont certaines ont malheureusement tendance à disparaître ou à nous échapper aujourd’hui.
-les cérémonies patriotiques, et en particulier celle du centenaire de la commémoration de l’armistice de la grande guerre de 1914-1918, parce ce sont des moments de recueillement et de devoir de mémoire que nous devons à ceux qui ont laissé leur vie pour notre liberté. Et je me réjouis de voir que de plus en plus d’enfants viennent participer et contribuer à ce devoir.
-les cérémonies de convivialité comme cette cérémonie annuelle des vœux et les repas ou les goûters avec nos ainés. Si la première est l’occasion de rencontrer la population en vous faisant passer des informations ou des messages en direct, les autres sont des moments de rencontre faits pour que nos anciens puissent se retrouver et sortir de chez eux et de ce qui, et pour certains sortir de leur isolement surtout pour ceux qui commencent à être en perte d’autonomie.
Une autre rencontre m’a beaucoup marqué, c’est celle que j’ai pu faire lorsque j’allais chaque année (entre 2006 et 2014) le 25 février porter des fleurs à notre doyenne Denise Semelier jusqu’à ses 108 ans et qui bien qu’un peu handicapée par sa vue et une ouïe un peu défaillantes avait encore une lucidité incroyable pour son âge. Elle qui avait été institutrice, était d’ailleurs venue pour ses 105 ans dans l’école, à la rencontre des élèves d’une classe qui chaque année après, lui envoyaient des dessins personnalisés.
Mais les meilleurs moments resteront ceux passés quand je venais dans la cour de l’école et que les enfants venaient s’agglutiner autour de moi quand ils m’apercevaient en me tendant la main ou en me réclamant : un bisou « monsieur le maire » ou Mr Château et qu’ils me racontaient leurs histoires, leurs jeux, leurs petites misères ou qu’ils me questionnaient : qu’est-ce que tu viens faire ? Certains n’hésitant pas à me dire même avec leur naïveté si pure : « hein que toi t’es le Président de la République ! ». Un avenir tout tracé ! Vivement 2022. C’était aussi le cas lorsque j’allais leur rendre visite à la cantine pendant le déjeuner et que j’aidais à les servir, à couper leur viande ou à éplucher leur pomme.
Vous l’avez compris si j’ai une grosse reconnaissance pour les anciens parce que pour moi nous devons les respecter car nous leur devons tout, j’ai une grande affection pour les enfants et ils me le rendent bien. Être en leur compagnie, ça me fait du bien, ce n’est que du bonheur et c’est sûr, eux vont me manquer.
En effet cette page il me faudra pourtant bientôt la tourner. Pas facile c’est vrai d’autant que cette responsabilité et les activités qui vont avec accaparent tout mon quotidien. Car en plus de ce rôle prenant mais passionnant qu’est celui de maire, j’occupe toujours mais je peux presque dire j’occupais celui de premier vice-président en charge de la gestion du personnel et des ressources humaines de la communauté de communes que Jean Luc m’avait demandé d’assumer et je le remercie encore de sa confiance mais ce n’était pas un job de tout repos, je vous l’assure. Je siégeais aussi au Conseil d’Administration de l’Association des maires d’Indre et Loire, au Syndicat Mixte du Pays du Chinonais, au Sitravel, à la commission DETR départementale, au Conseil d’Administration d’Infos Emplois Services, au Centre National d’Action Sociale, à l’Association de la maison des Vins, à la régie de transport, à la commission d’appel d’offres, sans oublier le Comité technique et le Comité Hygiène et Sécurité de la Com Com, ni toutes les autres commissions communautaires ou communales dont les vice-présidents ou le maire sont membres de droit. Par ailleurs, si je ne me suis pas amusé à compter le nombre de réunions de travail, j’ai comptabilisé avoir célébré 122 mariages, 12 noces d’or, 2 noces de diamant et une noce de palissandre (ce qui correspond à 65 ans de mariage) 21 baptêmes civils et 18 Pacs.
Comme vous le voyez, si en plus on y rajoute toutes les obligations de représentation souvent le week-end, il n’y a pas de quoi s’ennuyer.
Alors justement vais-je m’ennuyer ? c’est la question que beaucoup me posent déjà depuis quelque temps. Au début j’avais tendance à répondre non, en disant « ne vous inquiétez pas pour moi : un rien m’occupe » ! Et puis plus l’échéance approche plus je me dis que tout compte fait ceux qui s’inquiètent pour moi n’ont peut-être pas tout à fait tort. Toutefois cette question-là ne m’angoisse pas vraiment. Vous êtes nombreux ici à savoir que je suis déjà bien impliqué dans la Confrérie des Entonneurs Rabelaisiens de Chinon et je pourrai m’y investir encore davantage pour faire la promotion du vin de Chinon et apporter ainsi ma modeste contribution au soutien de nos viticulteurs qui en ont bien besoin. Je suis aussi très sportif, dans mon canapé bien sûr, et devenu un roi du maniement de la zapette. Les week-ends ou le soir quand je suis chez moi, Eurosport ou Bein Sports peuvent tourner en boucle. Je suis surtout un adepte des grands événements sportifs et cette année ils seront nombreux.
Cet été, au cas où vous voudriez m’inviter, évitez de le faire pendant le tour de France ou le Championnat d’Europe de foot et encore moins pendant les jeux olympiques. Là c’est rideau ! Don’t disturb ! Ne pas déranger ! Même s’ils sont éphémères, pardonnez-moi pour cette naïveté, mais j’adore ces moments pendant lesquels des pays en guerre ne s ’affrontent qu’avec un ballon ou que la Corée du Nord et la Corée du Sud défilent sous le même drapeau.
Et entre tout ça, s’il me reste du temps et bien si je m’ennuie je viendrai vous rendre visite
Maintenant, avant d’en arriver aux remerciements, je voudrais vous donner quelques informations.
D’abord, vous informer qu’avec le départ de Cécile Ritoux, nous avons changé récemment de Directeur Général des Services et j’ai le plaisir de vous présenter Yohan Coutable qui lui a succédé mais qui est là depuis un mois seulement, ce qui fait que vous n’avez probablement pas encore fait sa connaissance. Je lui souhaite en votre nom la bienvenue, bon courage et bonne chance dans ses nouvelles fonctions.
Ensuite vous informer que comme c’est le cas tous les 5 ans, notre commune sera à nouveau recensée cette année et très prochainement puisque le recensement débutera le 16 janvier et durera jusqu’au 15 février.
Tout à l’heure je vous présenterai les 5 agents recenseurs, mais sachez déjà que votre participation est avant tout un devoir civique, il est important de répondre ; merci de le faire et d’être rigoureux dans vos réponses car de ses résultats dépendent les dotations d’Etat au budget des communes, d’autant que la procédure est simple. Elle vous sera expliquée par l’agent recenseur qui vous visitera et qui vous conseillera de répondre par Internet de préférence ce qui est beaucoup plus rapide. Enfin le recensement est sûr puisque le traitement est effectué de façon confidentielle et que toutes les personnes ayant accès aux questionnaires sont tenues au secret professionnel. Alors je compte sur vous pour réserver le meilleur accueil aux agents recenseurs.
L’info qui suit concerne l’approbation du Futur Plan Local d’Urbanisme Intercommunal qui devrait intervenir début mars si tout va bien. Je vous rappelle qu’il comprend un volet habitat qui permet aux habitants qui souhaiteraient effectuer des travaux d’isolation thermique, refaire des sanitaires ou des salles de bains ou utiliser des matériaux biosourcés de pouvoir bénéficier d’aides financières. Renseignez-vous en mairie ou à la communauté de communes si vous êtes intéressés.
Concernant les problèmes de mobilité, sachez encore qu’une nouvelle association vient d’être créée sur le territoire, il s’agit de l’Association Transport Solidaire Chinon-Vienne et Loire qui est d’ailleurs présidée par une conseillère municipale de Beaumont très discrète, (Bénédicte Bachet qui doit se cacher dans l’équipe) mais dont je connais la volonté et la détermination dans tout ce qu’elle fait, que je félicite et à laquelle je souhaite bon courage Béné ! Cette association a pour but de pouvoir mettre en relation quelqu’un qui a besoin d’effectuer un déplacement (en gros sur le périmètre de l’intercommunalité) et un chauffeur solidaire de sa commune qui pourra le conduire à sa destination pour un prix très très modeste. Cette organisation est maintenant opérationnelle, là-encore renseignez-vous en mairie ou auprès du Centre Intercommunal d’Action Sociale.
Sachez également que Touraine Logement termine la construction des 14 logements de la résidence Bellis Montis qui seront bientôt terminés dans la rue du 8 mai. Si vous êtes intéressés et si vos conditions de ressources le permettent, là encore venez vous inscrire au secrétariat de la mairie.
Enfin dernière information et là je vous dois des excuses puisqu’en effet l’an dernier dans ce même discours je vous annonçais l’arrivée de la fibre optique fin 2019-début 2020 dans la partie ouest de la commune, avec une échéance en 2022 pour l’ensemble de la commune. Si ce dernier objectif est toujours valable selon toute vraisemblance, je le dis toutefois avec d’infimes précautions, mais l’opérateur nous affirme aujourd’hui que ce sont surtout les infrastructures qui ont bien avancé et que le retard pour le branchement chez les particuliers devrait progressivement se rattraper. Les collectivités locales n’ayant pas la main sur ce chantier d’importance, je pense en regardant Isabelle, notre conseillère départementale qu’il faut garder patience et confiance !
J’en arrive maintenant aux remerciements.
Ils doivent en tout premier lieu s’adresser aux employés communaux et à tout le conseil municipal ; j’ai eu l’occasion de les remercier mardi soir, avant-hier, de façon plus intimiste et plus personnelle lors d’une soirée que nous avons eu en commun.
Reportage photo Benoît Gatefait
Toutefois je me dois de leur rendre hommage publiquement, en commençant par le personnel dont je salue le degré d’implication, de motivation, de conscience professionnelle et son sens du service public qu’ils soient agents de cantine, d’entretien des écoles et des bâtiments communaux, du service technique ou du secrétariat et je suis convaincu que leur façon de servir continuera avec leur nouveau directeur général des services.
Concernant le conseil municipal, je salue l’engagement de mes adjoints, intègres, impliqués, déterminés, disponibles et solidaires, tous bien aidés dans leurs commissions respectives par des conseillers municipaux sérieux, sincères, assidus et toujours force de proposition. L’ensemble nous a toujours permis de tenir des conseils municipaux de bonne tenue et où le débat démocratique a pu facilement s’instaurer notamment grâce à l’attitude constructive de l’opposition qui s’est rapidement fondu dans le collectif et que je tiens à remercier et à souligner. Y compris pendant la tempête de Pontourny, cette équipe que je qualifierai presque de famille s’est serré les coudes et ce n’était pas évident, elle s’est unie, est restée solidaire et malgré parfois quelques divergences bien normales, a toujours fait front commun, jusqu’au bout et dans l’intérêt général. La preuve encore lors du dernier conseil municipal de décembre, 22 conseillers étaient présents, le 23ème étant empêché. Dans ces conditions, il est facile pour un chef d’orchestre de faire jouer la même partition à ses musiciens. Là encore ce ne fut que du bonheur et ma principale satisfaction de ce dernier mandat surtout, ne la cherchez pas ailleurs, elle est tout simplement là.
Si j’ai tout à l’heure manifesté mon mécontentement à l’encontre de certains services de l’Etat un peu trop zélés, pointilleux et trop fonctionnaires, je le maintiens, j’ai a contrario, toujours été aidé, soutenu, écouté et conseillé par les services de la Sous-Préfecture et comme il y a plusieurs bellimontoises qui y travaillent, (pardon si je ne vous ai pas repérées), mais ce n’est pas non plus pour cela que je le dis, merci de faire passer le message.
Merci à nos deux parlementaires, Isabelle et Fabienne, toujours à mon écoute également, toujours soucieuses de savoir si tout va bien, si j’ai besoin, si elles peuvent faire quelque chose ! et si je leur réponds non, elles insistent en me disant tu es sûr, et même tu es bien sûr ! Merci mesdames, c’est important de savoir qu’on peut compter sur vous pour être notre relai de terrain et bien sûr je n’oublie pas vos collaborateurs et collaboratrices.
Merci à Jean Luc le président de la Com Com, comme on dit, et à tous les vice-présidents qui font un travail remarquable. La Com Com qui n’a pas encore trouvé son rythme de croisière, loin s’en faut mais qui petit à petit se construit avec son objectif de mutualisation et la création de services communs qui se cherchent encore et c’est normal. Cette mutualisation paiera à moyen ou à long terme, j’en suis persuadé, il faut être patient. Mais déjà elle apporte beaucoup aux communes membres et elle devra encore aller plus loin avec le souci permanent de respecter ses orientations fondatrices, dans la transparence et avec équité. Merci principalement aux responsables et aux agents des services techniques, eau et assainissement, enfance jeunesse et développement économique qui nous aident plus directement dans les communes, sans oublier les autres services et notamment le centre intercommunal d’action sociale.
Merci aux services de gendarmerie, de la Compagnie et du PSPG, toujours disponibles et malheureusement récemment très sollicités pour des faits tragiques sur notre commune. Vous êtes pour les élus des partenaires incontournables.
Tout comme le sont les représentants du Sdis, que ce soit le centre de Chinon ou le centre du Véron. Vous qui couvrez tous les deux le territoire communal, en bonne intelligence comme j’ai pu le constater souvent. Merci pour vos interventions et merci aussi pour ce rôle plus discret mais oh combien important de formateur et d’éducateur auprès des jeunes sapeurs-pompiers. Du bon boulot, messieurs ! A noter que plusieurs anciens membres du Conseil Municipal des Jeunes sont aujourd’hui JSP.
Merci à vous, Monsieur le Directeur de la centrale, mais oui cher Antoine, vous êtes également un partenaire de nos collectivités locales avec lesquelles vous tenez à entretenir des relations de confiance toujours dans la plus grande transparence, ce qui facilite évidemment cet ancrage territorial auquel vous tenez tant. Vous faites tout pour nous donner également confiance dans la sûreté de vos installations de production d’énergie dont vous nous rappelez toujours avec insistance qu’elle est décarbonée, et vous avez bien raison.
Merci à la police municipale de Chinon, grâce à laquelle notre convention avec la ville nous permet de faire appel à ses agents, ce qui facilite grandement l’exercice de pouvoir de police du maire dans plusieurs domaines et ils sont nombreux car ils ne concernent pas que les infractions au code de la route. En effet, plusieurs dossiers d’infractions diverses liées au code de l’urbanisme, de l’environnement et de la santé publique notamment sont en cours sur notre commune.
Merci à tous les présidents et présidentes des associations de notre commune ou à leurs représentants. C’est vous qui faites vivre en grande partie cette commune en nous donnant du plaisir, par le spectacle, par la musique, par le sport, ou des occupations par des activités diverses proposées à la population, des plus jeunes aux plus anciens. Et vous le faites grâce à votre dévouement, à votre passion que vous souhaitez faire partager et vous le faites bénévolement. C’est une forme de don de soi qui consiste à faire pour les autres et ça mérite notre reconnaissance, nos encouragements et nos félicitations.
Merci aussi à nos directeurs d’écoles, dont la position de directeur justement n’est pas toujours facile, je le sais et je vous assure que la municipalité comprend et partage vos difficultés. C’est pourquoi il est important que nos relations soient bonnes et je souhaite bien entendu qu’il en soit toujours ainsi.
Enfin un grand merci à l’harmonie du Véron, également partenaire fidèle de notre commune, présente à chaque manifestation patriotique, ce qui en relève la tenue et présente à chaque fois que j’ai pu avoir besoin d’elle. Merci à vous Sophie son chef d’orchestre. Je le disais tout à l’heure un maire est aussi une sorte de chef d’orchestre. Je me réjouis aussi de voir que grâce à vos enfants et à ceux de quelques autres membres qui ont intégré le groupe vous avez pu abaisser la moyenne d’âge. Je le dis bien sûr avec tout le respect que j’ai pour les plus anciens, n’est-ce pas Pierrot ou Jacques. Je souhaite que cela continue pour que votre harmonie perdure et je lance un appel aux jeunes qui auraient envie de jouer d’un instrument de musique pour qu’ils vous rejoignent.
Avant d’en arriver à ma conclusion, permettez-moi d’avoir une pensée pour mon grand-père paternel. Sans lui qui fut longtemps impliqué dans la vie municipale et qui m’emmenait toujours avec lui quand j’étais tout gamin, au dépouillement des élections, dans l’école du Néman, à chaque fois qu’il y en avait. Sans lui je n’aurais probablement pas choppé ce virus et sans lui je ne serais probablement pas là aujourd’hui. C’est sûrement là que j’ai pris ce souci de l’autre, ce besoin de m’occuper des autres et de faire pour les autres.
Si j’ai pu m’épanouir dans ma vie professionnelle, en grande partie consacrée aux relations humaines, c’est mon adrénaline, cette tranche de vie publique de ces dix-neuf ans restera pour moi encore plus belle et plus intense car les sujets et les problèmes que l’on peut avoir à traiter dans une mairie sont tellement variés, différents, nombreux et complexes qu’ils sont plus difficiles et par conséquent ils vous apportent encore plus de satisfaction quand vous réussissez à les résoudre et donc ils sont plus riches. C’est également le cas quand vous mettez beaucoup d’énergie dans l’organisation de quelque chose qui réussit et qui plait à ceux qui en profitent et qui vous le disent. C’est également le cas quand vous faites des choses concrètes dont vous savez qu’elles serviront aux autres, toujours les autres !
Un peu après le 15 mars prochain au soir je pourrai donc partir avec la satisfaction d’avoir mis mon savoir être et mon savoir-faire à la disposition de nos administrés, à votre disposition, ce qui est la moindre des choses après la confiance que vous m’avez accordée.
De plus avec l’annonce parue dans la Nouvelle République du 30 décembre dernier, je pars confiant et serein et cela me satisfait pleinement également ; il faut savoir faire la place aux jeunes, c’est normal parce que c’est la vie !
Cette satisfaction du devoir accompli, tant pis si c’est de l’autosatisfaction, c’est à vous tous que je la dois, alors soyez en tous remerciés.
Et c’est en ayant une pensée pour toutes celles et ceux qui nous ont quitté cette année, tous ceux qui souffrent et qui ne peuvent être avec nous ce soir qu’il est temps maintenant, en mon nom et en celui du Conseil Municipal de vous adresser tous mes vœux les plus sincères pour cette nouvelle année….. et pour les suivantes et aussi de vous dire que je vous garde à tous une petite place dans mon cœur, et si je dis petite, c’est parce que vous êtes nombreux et qu’il faudra bien vous serrer !
Merci de votre attention !
Le Maire
B. Chateau
Reportage photo Benoît Gatefait